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"Un petit quelque chose en plus" de Sandy Hall


VB

Pour son premier roman, Sandy Hall, une libraire spécialisée en littérature pour adolescent (comme l’indique la quatrième de couverture) a eu l’idée originale de mêler plusieurs voix afin de rendre compte d’une histoire d’amour naissante entre deux étudiants.

"Si j’ai plus ou moins perdu ma méfiance et ma peur, je ne me suis jamais totalement débarrassé de ma timidité. Quand j’y repense, j’ai l’impression que, de ce point de vue, je n’ai jamais évolué. Comme l’arbre et la bicyclette. J’ai grandi autour et elle fait désormais partie de moi-même." 

Lea vient tout juste d’intégrer l’université de ses rêves lorsqu’elle rencontre Gabe pour la première fois. Et comme nous pouvions nous y attendre, c’est le coup de foudre immédiat.

Pourtant, les choses ne semblent pas si simple. La timidité de Lea va l’empêcher de se lancer et un accident semble avoir freiné l’assurance de Gabe. Tel le couple iconique qu’incarne Blair Waldorf et Chuck Bass de notre série bien aimée Gossip Girl, les deux étudiants semblent être les seuls à ne pas savoir qu’ils s’aiment et vont donc se tourner autour pendant toute l’année scolaire !


Pour ma part, je n’ai pas été comblée par la plume de l’autrice. Il s’agit, certes, de son tout premier roman, mais il manquait, à mon humble avis, une touche poétique proche de l’histoire d’amour qu’elle tentait de conter. En effet, l’écriture est assez simpliste et l’intrigue n’est finalement pas très intéressante. De plus, les dialogues et les scènes n’ont souvent rien de réaliste et peuvent même être qualifiés de « tiré par les cheveux » et « gnangnan ».


Pourtant, ce qui pourrait passer pour une énième romance banale possède malgré tout une certaine originalité. Et je dois bien reconnaitre que Sandy Hall a fait preuve d’imagination et de singularité en créant un récit à 14 voix.


Les amis, la famille, les professeurs, le chauffeur de bus, un petit écureuil tout mignon ou encore un banc, TOUT le monde y passe ! Si cela peut paraître ridicule sachez, au contraire, que j’ai trouvé cette initiative plutôt intéressante. Le banc, par exemple, rend compte de la situation d’une manière tout à fait objective. Immobile et seul, il devient le narrateur des scènes auxquelles il assiste. L’animal, quant à lui, n’a pas manqué d’apporter une petite touche d’humour à l’intrigue grâce à son obsession pour les glands ce qui, cette fois, n’a pas été sans me faire penser à Scrat, le célèbre écureuil de L'Âge de glace.


Ainsi, l’autrice a sans nul doute rattrapé le coup car, sans mauvais jeu de mot, ce style a bel et bien créé un petit quelque chose en plus.


Enfin, comment ne pas succomber à cette couverture sublime d’un rose tout à fait explosif ! Bien évidemment le proverbe le clame haut et fort « Don't judge a book by its cover » mais c’est tout de même grâce à cette magnifique couverture digne des meilleures romances de Saint-Valentin que j’ai totalement craqué.


D’ailleurs, je ne regrette pas d’avoir lu ce livre et même s’il est loin d’incarner la lecture de l’année j’ai tout de même passé un très bon moment.


VB

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