top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurkaleidoscopicblog

"Mortimer" de Terry Pratchett


La transmission c’est important, c’est une très bonne amie à moi qui m’a fait découvrir la saga du Disque-Monde et depuis je n’ai de cesse de la faire découvrir à mon tour. Cette saga, une œuvre titanesque de près de 40 ouvrages ! Pas de panique, ne commencez pas à suffoquer. Ils sont assez courts, pas de quoi avoir peur car vous pourriez juste mourir de rire ! Et je dirais même qu’à terme ce n’est pas assez. Il y a plusieurs façons d’aborder l’univers, chaque tome étant relativement autonome mais moi j’ai choisi de les lire par cycle. Celui dont je vais parler dans cette chronique est Mortimer, premier du cycle de la Mort. La Mort, qui est un homme, c’est très important, en a assez de faire ce travail et cherche donc un apprenti. La Mort est imposante, elle fait peur, elle a une voie caverneuse mais elle veut se reposer et essayer de détendre. Essayer de l’imaginer lors d’une partie de pêche et vous verrez le risible de la situation ! Elle ne choisira pas n’importe quel apprenti.


« L'air parut soudain épais, gras, et les ombres profondes autour de Morty se bordèrent d'arc-en-ciel bleus et violets. Le cavalier s'avança à grands as vers lui ; sa cape noire flottait dans son dos et ses pieds produisaient de légers cliquetis sur les pavés. Il n'y avait pas d'autres bruits, le silence écrasait la place comme de gros paquets d'ouate. Une plaque de verglas vint gâcher l'effet impressionnant. "OH, FAIT CHIER." »

Il s’agira de Mortimer, qui même en agitant les bras et les jambes en beuglant comme une truie ne fait pas peur à des oiseaux. Bien sûr cet apprenti novice mettra la pagaille dans les affaires très sérieuses de l’au-delà ! Le livre enchaîne péripéties sur péripéties et bien sûr situations grotesques sur situations grotesques. Pratchett fait preuve d’un humour désopilant, jouant sur les mots, sur l’humour noir et les situations à quiproquo. Mortimer nous charme également par ses réflexions, ses questionnements, il est très naïf mais a très envie de bien faire ce qui fait qu’on s’attache à lui. La Mort, est en décalage avec l’humanité car même si Terry Pratchett présente des situations loufoques il ne parsème pas moins son récit de questionnement « sérieux ». Ici c’est la condition d’être humain qu’il interroge. Dans d’autres cycles de la série, par exemple dans La huitième fille les thèmes abordés seront l’égalité des sexes et le genre de la fantasy : une belle mise en abyme ! J’ai vraiment aimé ce tome et je crois la Mort sera l’un de mes personnages préférés, petite dédicaces à Cécé Ciredutemps qui m’a fait mourir de rire plusieurs fois.


« - HORS D'ICI, GROSSE FURIE NOIRE DE LA NUIT, dit-il (La Mort). Les petits yeux de la cuisinière s'étrécirent.
- Qui donc que vous traitez d'urinoir de la nuit ? »

VC


15 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page