Malgré l’excitation que la parution de cette nouvelle a pu m’apporter, je reste extrêmement déçue de cette lecture.
En Russie, un tigre sème la terreur en massacrant villageois après villageois. Pour mettre fin à ce fléau, le Tsar promet une récompense à qui réussira à abattre la bête. Ivan, décide alors de se lancer dans cette quête pour tenter de remporter la somme.
"Riches et pauvres, face à la peur du fauve, étaient devenus égaux : aucune barrière sociale ne protégeait de l'animal."
L’histoire paraît, à première vue, sympathique. Un animal presque surnaturel, un jeune homme plein d’ambition et une véritable quête. En plus, le petit dernier de Joël Dicker possède un visuel magnifique avec de belles illustrations et une superbe couverture. Tous les éléments semblent réunis pour passer un bon moment. Cependant, tout n’est pas à la hauteur dans ce petit livre durant lequel je me suis largement ennuyée.
Le conte de l’auteur de la vérité sur l’affaire Harry Quebert ne comprend qu’une soixantaine de pages et pourtant ... l’impression qu’une éternité était passée entre le début et la fin du récit s’est fait ressentir. Ayant été habitué à un autre genre venant de la part de monsieur Dicker je pense que c’est cette déception qui a notamment gâché mon plaisir de lecture.
Bien sûr, on ne devrait pas cantonner un auteur à un genre, mais cette fois-ci malheureusement, ça ne marche pas. L’histoire reste très plate, banale et ne passionne pas du tout.
Cependant, je dois avouer que certains thèmes moraux abordés restent intéressant. Ivan par exemple, est un jeune homme fourbe et superficiel prêt à tout pour être celui qui abattra le fauve, même à abandonner le sort d’une famille entière aux griffes du tigre. Ce jeune Pétersbourgois n’a aucune morale et perd totalement pied durant son aventure.
En bref, un conte très moyen qui ne mérite pas une grande attention sauf peut-être pour la couverture.
VB