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"Gwendy et la boîte à boutons" de Stephen King et Richard Chizmar


Enfin, je retrouve le Stephen King que j’aime. Celui qui écrivait de véritables histoires d’horreur telles que Ça, Shining ou encore Carrie. Après avoir été déçue par ses derniers romans, j’avoue être finalement rassurée. Gwendy et la boîte à boutons est une véritable petite merveille. Petite, en effet, puisque la nouvelle du maître de l’horreur, écrite en collaboration avec Richard Chizmar, ne fait que 155 pages environ. Ce qui est bien dommage, car nous en voudrions plus !


Ce récit raconte l’histoire de Gwendy Peterson, une petite fille de 12 ans qui, persuadée de ne pas convenir aux normes physiques de la société, se met à gravir les Marches des suicidés afin de maigrir. Elle finit par rencontrer un homme étrange, qui lui fera cadeau de la fameuse boîte à boutons. Cette dernière changera alors la vie de la jeune fille du tout au tout. Mais à quel prix ?


"À quel point sa vie dépend-elle d'elle même, et à quel point de la boîte avec ses friandises et ses boutons ?"

Il est évident que les personnages du roman sont tirés de l’univers de l’auteur. Certaines réflexions de Mr Farris (l’homme à la boite) ne sont pas sans nous rappeler le personnage du Clown maléfique et l’affreux Frankie Stone est le portrait type de l’adolescent perturbé et psychopathe que nous avons déjà pu rencontrer au cours de l’oeuvre de King. Ainsi, l’atmosphère de cette nouvelle se fait vraiment ressentir et chaque page nous plonge au plus profond d’une angoisse réelle, créée non seulement par l’ambiance globale liée à l’apparition de la boîte, mais aussi grâce aux personnages complètement déséquilibrés qui peuvent, quant à eux, appartenir à notre réalité. Et oui, comme chaque réalisation du célèbre écrivain : viol, alcoolisme et autres folies sont abordées et montrent que le monde dans lequel nous vivons est extrêmement pervers.


Au sein de ce petit bijou, King et Chizmar exposent en plus quelques thèmes qui poussent à la réflexion, tels que la répercussion des idées des parents sur les enfants, le complexe face à la société superficielle qui nous entoure, mais aussi et surtout le rapport à la mort et le pouvoir d’anéantissement.


Si la nouvelle nous laisse un peu sur notre faim elle n’en reste pas moins excellente tant au niveau de la plume des deux auteurs qu’à la beauté des images qui illustrent l’histoire !


VB


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